Depuis quelques années, la psychologie s’est très largement démocratisée. Les personnes consultent de plus en plus de psychologues, les émissions de télévision font davantage appel à leur expertise et de nombreuses revues leur consacrent une rubrique dans laquelle les lecteurs ont la possibilité de leur soumettre leurs interrogations concernant des difficultés les concernant. Selon une enquête tns Sofres réalisée pour le journal Psychologies Magazine en 2013 (échantillon de 1 003 personnes âgées de 18 ans et plus), près d’1 Français sur 4 a déjà consulté un psychiatre, un psychologue ou un psychanalyste. Faire appel à un psychologue n’est donc plus un tabou et des spécialisations ont peu à peu fait leur apparition, permettant ainsi de mieux répondre à une demande croissante et variée. Le gouvernement français a même expérimenté dans certaines régions le remboursement de consultations psychologiques, sous certaines conditions.
Dans les demandes formulées par les patients, nous assistons également depuis ces dernières années à des besoins de diagnostics, parfois voulus par d’autres professionnels de santé, en vue de permettre un accompagnement thérapeutique approprié (enfant, adolescent, adulte et personne âgée). Les commissions des Maisons départementales pour les personnes handicapées (mdph) réclament souvent des bilans psychologiques afin de mieux apprécier les besoins de la personne en situation de handicap. D’ailleurs, l’arrêté du 16 avril 2019 confirme l’évolution de notre pratique…

https://www.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2020-9-page-66.htm